La Science taille XX elles en Île-de-France
La Science taille XX elles : les femmes scientifiques se mobilisent pour parler des sciences et d’égalité.
À l’occasion du 80ème anniversaire du CNRS, l’association Femmes & Sciences et le CNRS s’associent à nouveau pour promouvoir les femmes en sciences, contrer les stéréotypes encore en vigueur, et donner des modèles aux plus jeunes. Le projet « La Science taille XX Elles » est un événement multi facettes à destination du grand public dont l’objectif est de revaloriser l’héritage des femmes scientifiques pour que les jeunes filles puissent, autant que les jeunes hommes, se projeter en actrices de la science et de la recherche de demain.
Le catalogue
Le catalogue de l'exposition réalisé pour les 80 ans du CNRS est consultable sur demande : communication@dr05.cnrs.fr.
Les 16 ambassadrices
- Marlène, physicienne nucléaire, Laboratoire de physique des 2 infinis Irène Joliot-Curie (IJCLab – CNRS/Université Paris-Saclay)
- Céline, ingénieure en prévention et sécurité, Coordination nationale de prévention et sécurité (CNRS)
- Hala, mathématicienne en sciences sociales, Centre d’études et de documentation juridique, économique et sociale (CEDEJ - CNRS/Ministère des affaires étrangères)
- Élodie, enseignante-chercheuse en sociologie, Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA – CNRS/Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis/Université Paris Nanterre)
- Céline, biophysicienne, Laboratoire structure et dynamique par résonance magnétique au sein de l’unité de Nanosciences et innovation pour les matériaux, la biomédecine et l’énergie (NIMBE - CEA/CNRS/Université Paris-Saclay)
- Clarissa, postdoctorante en archéobotanique, laboratoire Trajectoires, De la sédentarisation à l’État (Trajectoires - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CNRS/Inrap/Ministère de la culture)
- Marie, codicologue et paléographe, Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT - CNRS)
- Inbar, enseignante-chercheuse en informatique, Laboratoire Équipes traitement de l’information et systèmes (ETIS - ENSEA/Université Cergy-Pontoise/CNRS)
- Caroline, astrochimiste, laboratoire atmosphères et observations spatiales à Guyancourt (LATMOS – CNRS/Université Versailles Saint-Quentin/Sorbonne Université).
- Jihane, ingénieure de recherche en électronique, Laboratoire de physique des 2 infinis Irène Joliot-Curie (IJCLab – CNRS/Université Paris-Saclay)
- Marie, responsable administrative et financière, l’Observatoire des sciences de l’univers à La Réunion (OSU– CNRS/Université de La Réunion/Météo France)
- Alexandra, physicienne en nanomagnétisme, Laboratoire de physique des solides (LPS – CNRS/Université Paris-Saclay)
- Marie, doctorante en biologie chimique, laboratoire de biologie structurale et radiobiologie à l’Institut de biologie intégrative de la cellule (I2BC - CNRS/CEA/Université Paris-Saclay)
- Fanny, technicienne en histologie, laboratoire des maladies neurodégénératives (CNRS/CEA/Université Paris-Saclay)
- Muriel, ingénieure de recherche en optique instrumentale, Synchrotron SOLEIL (SOLEIL – CNRS)
- Nicole, astrophysicienne, Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique (LESIA - Observatoire de Paris - PSL/CNRS/Sorbonne Universités/Université Paris Diderot)
Le photographe : Vincent Moncorgé
Vincent Moncorgé est photographe indépendant, il vit et travaille à Lyon.
Son travail est divisé entre des projets au long cours et des commandes institutionnelles. Une part importante de ses travaux est dédiée au monde de la science. Il a déjà publié cinq ouvrages qui montrent le quotidien de la recherche fondamentale. Depuis 10 ans, image après image il décrit la vie des chercheurs à travers une photographie documentaire et ethnographique.
Ses travaux sont exposés internationalement. Il donne parallèlement de ses expositions, des conférences autour du thème « Documenter la science, une perspective photographique ».
Il est membre de l’ESMA (European Society for Mathematics and the Arts).
« Je me rappelle de ma scolarité et des images d’Epinal qui nous martelaient sans cesse que les garçons, pragmatiques, étaient naturellement doués pour les sciences alors que les filles, plus sensibles, devaient s’orienter vers les lettres. J’ai moi-même suivi mon cursus passivement pour me retrouver sur les bancs de la Faculté des Sciences, sans passion, comme par défaut. Il a fallu une tragédie familiale, un aiguillage accidentel pour que je prenne conscience de mes vraies aspirations.
Je suis retourné des années après vers le monde scientifique au grès de mon activité professionnelle et j’ai découvert que comme ailleurs, les préjugés y avaient la vie dure.
Lorsque l’association Femmes & Sciences, en partenariat avec le CNRS, m’a proposé de réaliser des portraits de femmes scientifiques, j’ai trouvé là l’opportunité d’un engagement sincère, à ma simple mesure, pour essayer de combattre les idées reçues. Celles qui poussent des collégiennes, lycéennes ou étudiantes à se dire « ce n’est pas pour moi, je n’y arriverai pas »