Choc anaphylactique : les anticorps IgG et les neutrophiles, des acteurs inattendus

Communiqué de presse Biologie Santé

Le choc anaphylactique, réaction allergique exacerbée pouvant entrainer la mort, peut être causé notamment par l’usage de médicaments lors d’une opération chirurgicale. Dans la plupart de ces réactions extrêmes, on peut constater chez les patients des signes d’activation cellulaire par des anticorps de type IgE. Cependant 10 à 20% des chocs anaphylactiques ne présentent aucun signe de l’activation de cette voie IgE-dépendante. Des équipes de l’Institut Pasteur, de l’Inserm, de l’AP-HP, du CNRS, de l’université Paris-Sud et Sorbonne université avec l’implication de l’unité de chimie organique (Institut Pasteur/CNRS) sont parvenus à identifier un nouveau mécanisme d’action responsable de ces chocs jusqu’à présent inexpliqués, impliquant des polynucléaires neutrophiles activés par des anticorps de type IgG. Ces résultats, publiés le 10 juillet dans la revue Science Translational Medicine, permettront une meilleure prise en charge du diagnostic des patients qui ont subi ce type de choc.

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Contact

Myriam Rebeyrotte
Attachée de presse à l'Institut Pasteur
Alexiane Agullo
Attachée de presse